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     En ces temps de confinement, les préoccupations majeures peuvent rendre l'inspiration fuyante... Aussi, pour évoquer ce qui limite les mouvements et monopolise les esprits sur une tonalité positive... dans une version un peu idéalisée... et créer un espace de conversation, je me suis dit que publier à nouveau ce titre ne serait peut-être pas si con... in fine...

     

     

    Ecouter "AMOUR MAISON "

       

     

    Arrangement, instruments, enregistrement, mixage, chœurs : Bernard Leroux  

    http://bernardlhermitte.eklablog.com/

     

    Piano : Christian Perrot

    Chœurs : Louise Taburet

     

     

     


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    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2020

     

     

     

    Ecouter "Toujours à la dérive"

     

    Dans un delta ou un estuaire

    Sur l'eau d'un lac, d'une rivière

    Le lent parcours d'un canal

    En amont comme en aval

     

    Dans les vagues d'un océan

    Le brouillard épais d'un étang

    Vers La Havane ou Syracuse

    Ou flottant entre deux écluses

     

    Toujours à la dérive

    A attendre que quelque chose arrive

    Manger des merles, vouloir des grives

    Et le soleil de Tananarive

     

    Toujours à la dérive

    Vouloir atteindre une autre rive

    Qu'on le chante, qu'on l'écrive

    Mais toujours dire qui m'aime me suive

     

    On s'imaginait capitaine

    Croisant au milieu des baleines

    On s'retrouve nageant dans l'histoire

    A barboter dans la mare

     

    On se voyait beau et brillant

    Indispensable au cœur des gens

    On se retrouve, à qui la faute

    Chanteur virtuel pour internautes

     

    Toujours à la dérive

    A attendre que quelque chose arrive

    Manger des merles, vouloir des grives

    Et le soleil de Tananarive

     

    Toujours à la dérive

    Vouloir atteindre une autre rive

    Qu'on le chante, qu'on l'écrive

    Mais toujours dire qui m'aime me suive

    Toujours à la dérive

     

     


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    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2020

     

     

     

    Ecouter " Les années 20 reviennent "

     

    On les appelait années folles

    Juste après la grippe espagnole

    Dans les ruines d'une première

    Que l'on espérait la dernière

     

    Dans les familles décimées

    Aux revenants défigurés

    Comment y voir la transition

    Entre deux conflagrations

     

    Elles paraissaient tellement anciennes

    Moments d'une époque lointaine

    Pourtant, depuis quelques semaines

    Les années 20 reviennent

     

    Dans tous les domaines de l'art

    Ça pétillait comme dans les bars

    Fièvre soudaine et frénésie

    Un furieux retour à la vie

     

    Dans les villes et les chaumières

    Le progrès portait la lumière

    Et la technique en plein essor

    Le tout début du confort

     

    Refrain

     

    Grand-père était déjà parti

    De son village d'Italie

    Pour peindre les murs à Paris

    Continuer dans une autre vie

     

    C'est là qu'il allait ajouter

    Avec un amour rencontré

    Une autre branche à la lignée

    Que notre mère nous a confiée

     

    Refrain

     

    Mais dans ce grand moment de fête

    Et d'insupportable défaite

    Des uniformes volubiles

    Répandaient les propos hostiles

     

    Alors, une autre pandémie

    Nouvelle faillite de l'esprit

    Malgré cet appétit de vivre

    Bientôt, on brûlerait des livres

     

    Elles paraissaient tellement anciennes

    Moments d'une époque lointaine

    Pourtant, depuis quelques semaines

    Les années 20 reviennent

     

    On les appelait années folles

    Joyeuses, légères et frivoles

    Mais qu'en sera-t-il demain

    De nos prochaines années 20 

     

     

     


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     Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2020

     

    Après la télé pas toujours féerique

    le téléphérique... chanson de bric et de broc

     

     

     

     

    Ecouter "Le téléphérique"

     

     

    Autrefois, il y avait l'antique

    Aujourd'hui, c'est plutôt l'en toc

    Y'avait déjà des bourrés de fric

    D'autres avec des trous à leurs frocs

     

    Y'en a qui n'pensent qu'à la barrique

    Quand certains préfèrent le baroque

    On aime ce que d'autres éradiquent

    Fumer des joints ou du haddock 

     

    Mais, je ne monterai pas dans le téléphérique

    Suspendu au-dessus des rocs

    Je n'apprécie pas les voyages en oblique

    Même en étant remonté à bloc

     

    Non, je ne monterai pas dans le téléphérique

    Accroché à un élastoc

    C'est un engin vraiment diabolique

    Et j'tiens pas à me retrouver en loques

      

    Comme me le disait Véronique

    Après avoir vu l'Orénoque

    C'est aussi beau que l'Antarctique

    Sauf qu'il y a moins de bébés phoques

     

    On a lu des romans épiques

    Qui nous parlaient d'une autre époque

    Y'en a qui cherchent le schmilblick

    D'autres qui s'en prennent à Du schnock

     

    Mais, je ne monterai pas dans le téléphérique

    Suspendu au-dessus des rocs

    Si on m'oblige à un voyage en oblique

    Je vous prouverai que j'suis pas ventriloque

     

    Ne venez pas chercher la polémique

    Les ferrailleries, je m'en moque

    Non, je ne monterai pas dans le téléphérique 

    Suspendu au-dessus des rocs

     

    Non, je ne monterai pas dans le téléphérique

     

    Non, je n'y monterai pas, dans le téléphérique

    Non, non, non, non, non

    Je n'y monterai pas

    Dans le tété, dans le lélé

    Dans le téléphérique

    Non, je n'y monterai pas, dans le téléphérique 

      

     

     


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    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

     

     Bla bla bli, bla bla bla 

     Patati, patata

    Gnagnagni, gnagnagna...

     

     

     

     

    Ecouter "Bla bla bli, bla bla bla"

     

     Bla bla bli 

     Bla bla bla

    Du débit

    Des débats

    Moi, ceci

    Toi, cela

    De la mie

    Cela ne mange pas

     

     

    Bla bla bli

    Bla bla bla

    Pourquoi-ci

    Pourquoi pas

    Des avis

    Des envois

    Même si

    On ne s'y

    Connait pas

     

    Je ne vous ai pas coupé la parole

    Je vous pose une question

     

    La télé, la télé, la télé, la télé, la télé, le journal, pub

     

    Moi, ceci

    Toi, cela

    De la mie

    Cela ne mange pas

     

    Voilà ce qu'il faut retenir de l'information

     

     

     


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    Je suis pourtant né sans crier gare...

    et pourquoi le fer... alors qu'un rien m'étreint...

     

     

     

     

    Ecouter "Je chemine haut"

     

     Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

     

    Je suis pourtant né sans crier gare

    Ni même de la dernière averse

    J'ai quitté mon quai de départ

    Et pris des chemins de traverses

     

    Confronté à ce monde vaste

    Comme chacun, j'ai cherché ma voie

    Pour ne pas tomber sur le ballast

    J'ai appris à donner de la voix

     

    Je comptais déjà sur les mots

    Pour me porter sur leur dos

    Car grâce aux lignes de mon réseau

    Je chemine haut

     

    De files de rails en aiguillages

    J'ai trouvé mon itinéraire

    Avec la beauté du voyage

    On oublie le décor en fer

     

    J'en ai vu beaucoup, aussi

    Transportés par les circonstances

    Les petits bonheurs, les ennuis

    Qui se retrouvaient en partance

     

    Je comptais encore sur les mots

    Pour me porter sur leur dos

    Car grâce aux lignes de mon réseau

    Je chemine haut

     

    J'ignorais que dans la balade

    Grands crus, homards tous frais payés

    J'aurais une vie de nabab

    Une bague en or à chaque doigt de pied

     

    Qu'un long convoi de privilèges

    Était accroché à la loco

    Accompagné d'un cortège

    D'avantages et d'onéreux cadeaux

     

    Maintenant, je conte avec des mots

    Dans mes transports musicaux

    Avec mes guitares, dans mon studio

    Je chemine haut

     

     

     


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    L'estomac dans l'étalon

    "Zèbres, point de vue "... huile 65X50 réalisée par Maryse

      

     

    Henni soit qui mal y panse...

     

     

    Ecouter "L'estomac dans l'étalon"

     

    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

      

    Sans vouloir passer pour revêche

    Le seul amour avec eau fraiche

    N'empêche pas de se tarir

    A la fleur d'aimer de flétrir

     

    Contrairement à la légende

    A ce que rapporte la bande

    On ne peut pas tenir longtemps

    Sans grignoter quelque aliment

     

    Car au-delà de la passion

    Il y a, néanmoins, dans le fond

    Un estomac dans l'étalon

     

    Le bel effort de la luxure

    N'est pas toujours une sinécure

    A un moment de l'aventure

    Il faut bien parler nourriture

     

    Tout Don Juan qui se respecte

    Avec un cœur, un intellect

    Eprouve, comme tout énamouré

    Le besoin de se sustenter

     

    Refrain

     

    A la table de Cupidon

    Pas de jeûne ni prohibition

    Il n'y a rien de très érotique

    Dans l'régime hypocalorique

     

    Il est notoire que faire bombance

    Amène à une autre jouissance

    Que les promesses d'un menu

    En laissent plus d'un sur le cul

     

    Refrain

     

    La ménagère satisfaite

    Plutôt qu'une maigre cigarette

    Trouvera la bonne recette

    Pour prolonger un peu la fête

     

    Avec l'ardeur du sentiment

    Le cœur est déjà sur les dents

    Mais quand l'amour est consommé

    Il faut un repas au guerrier

     

    Refrain

     

    Dans une relation dévorante

    S'il suffit d'un thé à l'amante

    L'homme est du genre, je le crois

    A prendre son pied dans les plats

     

    Et ce serait vraiment bidon

    De prétendre dans une chanson

    Que l'amour exclut  la pitance

    Qu'honni soit le mâle qui y pense

     

    Refrain

     


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    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

     

     

     

    Ecouter "Pourquoi"

     

    Parfois, j'ai la voix plutôt encombrée

    La cafetière, sans filtre, prête à déborder

    Je connais bien les signes

    De la perturbation

    Lorsque l'esprit rechigne

    Quand plus rien ne répond

     

    Pourquoi

    Pourquoi les jours sont tristes

    Pourquoi ce qui existe

    Ne m'intéresse pas

     

    Pourquoi

    Le quotidien est blême

    Et du pareil au même

    Sans couleur ni éclat

     

    Tu peux me dire de me reprendre et profiter

    Des choses positives à vivre et à rêver

    Je ne vois que le gouffre

    Où tombent mes questions

    Corps et âme s'y engouffrent

    Comme dans une dépression

     

    Pourquoi

    Pourquoi les jours sont tristes

    Pourquoi ce qui existe

    Ne m'intéresse pas

     

    Pourquoi

    Le quotidien est blême

    Et du pareil au même

    Sans couleur ni éclat

     

    Pourquoi

    Tout ce manque de flamme

    Ce dégout de la trame

    Qui ne me quitte pas

     

    Pourquoi

    Tant de raisons obscures

    De douleurs de blessures

    Qui ne referment pas

     

    Pourquoi

    Pourquoi les jours sont tristes

     

     

     

     


    12 commentaires
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    Pourvu qu'il pleuve

     "Zèbres, point d'eau" ... huile 73X50 réalisée par Maryse

     

     

    Ecouter "Pourvu qu'il pleuve"

     

      Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

     

     

    On ne voit plus passer les nuages

    Distribuer leur précieux breuvage

    Les cours sont devenus à court

    L'impression que ça va durer toujours

     

    La nature est comme en carafe

    La terre, le pays de la soif

    Elle est terrible mon histoire

    Ce n'est pas une chanson à boire

     

    Pourvu qu'il pleuve

    Que le ciel, à nouveau, nous abreuve

    Faut pas rester, quand il fait chaud

    Longtemps à croupir entre deux eaux

     

    Dans les bulletins avisés

    Les prévisions climatisées

    On n'ose pas trop se mouiller

    Pour dire quand, enfin, elle va tomber

     

    Si nous devons nous rationner

    Nous restreindre, nous limiter

    Déjà pour la faune et la flore

    La vie coule et fond le décor

     

    Pourvu qu'il pleuve

    Crient les rivières et les fleuves

    De la terre, nous sommes les vaisseaux

    Comme le fossé, comme le ruisseau

     

    Pourvu qu'il pleuve

    Qu'une ondée mette fin à l'épreuve

    Qu'elle irrigue jusqu'à niveau

    Les arrosoirs, les puits et les seaux

     

    Pourvu qu'il pleuve

    Que le ciel, à nouveau, nous abreuve

     

    Pourvu qu'il pleuve

     

     

     

     


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    Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2019

     

     

     

    Ecouter "Mordre la poussière"

     

    Pauvres de nous

    Les pieds collés dans la boue

    Egratignés jusqu'au cou

    Mais continuer jusqu'au bout

     

    Pauvres de nous

    De nos genoux dans la glaise

    Devant nous, des falaises

    Dans le ciel, une hypothèse

     

    Pauvres de nous

    On est rien du tout

     

    On va mordre la poussière

    De toutes les manières

    D'une dernière molaire

    Ou bien à la petite cuillère

     

    Pauvres de nous

    Venus du fond de l'espace

    Pour quelques jours de carapace

    Et puis, quitter la place

     

    Pauvres de nous

    De nos rêves formidables

    De la réalité friable

    Comme nos châteaux de sable

     

    Pauvres de nous

    On est rien du tout

     

    On va mordre la poussière

    De toutes les manières

    Avec un bon coup de bière

    Dans un chapelet de prières

     

    On va mordre la poussière

      

     

     


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