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Par jeanluctaburet le 4 Novembre 2021 à 10:10
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2021
Ecouter "Aux confins du confinement "
J'ai exploré tout récemment
Des territoires, des continents
Des univers, des éléments
Du plus petit au plus grand
Par un couvre-feu médical
Dans l'écho vide et sidéral
Il a fallu se replier
Dans son bocal aseptisé
Peut-on être con, finement
Ou intelligent, tout bêtement
J'ai essayé en voyageant
Aux confins du confinement
Pendant que je voyais les foules
Tenter de ne pas perdre la boule
Comme une souris pour la science
J'étais au coeur de l'expérience
A bord d'un vaisseau immobile
Dans un espace temps inutile
J'ai encore agrandi la toile
D'une vision originale
Refrain
Avec mon hamster et mes chats
Sous le ciel de la véranda
Avec nos casques et nos visières
Nous avons changé d'atmosphère
Et sur le plafond de ma chambre
Des astres venus se détendre
Entre mon lit et mon divan
J'ai dépassé les firmaments
Refrain
14 commentaires -
Par jeanluctaburet le 5 Octobre 2021 à 16:28
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2021
Avec la participation de Louise, Fantine et Toinette...
Pour nos coeurs tourmentés
Nos esprits manipulés
Et nos vies maltraitées
Pour nos amis éloignés
Nos parents isolés
Et pour nos enfants bâillonnés
De l'amour, du bonheur, de la joie
9 commentaires -
Par jeanluctaburet le 15 Septembre 2021 à 10:12
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
Une chanson que je voulais reprendre pour améliorer la réalisation musicale et étoffer le texte. Finalement, j'ai opté pour la solution la plus simple en publiant cette version ancienne... et antienne...
"Il était presque onze heures et, au Commissariat aux Archives, où travaillait Winston, on tirait les chaises hors des bureaux pour les grouper au centre du hall, face au grand télécran afin de préparer les Deux Minutes de la Haine... "1984" George ORWELL
Dis-moi qui tu hais
Et je saurai qui tu es
Ma question antienne
Car quoi qu'il advienne
A chaque jour suffit sa haine
Certains voient des patrons partout
Des grands bourgeois, des rapetout
Avec des mémères à toutous
Aux beaux manteaux, aux gros bijoux
D'autres voient partout des gauchos
Des anarcho-syndicalos
Des bobos et des intellos
Qu'ont pas le vrai sens du boulot
Refrain
D'autres ont la phobie des couleurs
Le rouge et le noir, ça peut faire peur
Jusqu'à donner sous la frayeur
Sa voix aux pires inquisiteurs
Au château ou à la maison
La parano donne le ton
Journaux, radios, télévisions
Partout complot, conspiration
Refrain
Beaucoup voient chez l'autre un râleur
Un assisté, un profiteur
Et surtout, un enquiquineur
Mais on est l'autre
Pour les autres
6 commentaires -
Par jeanluctaburet le 7 Août 2021 à 12:42
Au restaurant, au cinéma
Il faut montrer son profil bas
Fournir toutes les informations
Du carnet de vaccination
Pour te poser devant l'écuelle
Faut être à jour de tes rappels
Quitte à secouer un peu la puce
Avant de manger ta salade russe
Quand tu étais jeune têtard
Tu te voyais en roi, en star
Puis t'es devenu un avatar
Maintenant, tu n'es plus qu'un code bar
Entre l'agneau et le mouton
Tu as droit au rab d'injonctions
Mais on n'en fera jamais trop
Tellement un plat, c'est beau
A l'intérieur ou en terrasse
Si une allergie te terrasse
Tu peux te rendre à l'hôpital
Sans risquer un refus fatal
Refrain
Avec les mouvements de foules
Des vagues à la grosse houle
Sans-culottes ou jaunes gilets
La populace peut inquiéter
Est-ce un virus que l'on contrôle
Par le contenu d'une fiole
Ou notre avenir qui s'affiche
Toute une vie sur une fiche
Pour siroter un apéro
Un petit café, au bistrot
Manger une pizza, un boeuf mode
Montre leur ton Q...R code
8 commentaires -
Par jeanluctaburet le 15 Juillet 2021 à 10:40
Musique publiée le 9/08
réalisation : bof... avec la forme vocale du moment
SACEM 2021
On s'est rencontrés autrefois
Sous les branches d'un seringa
Elle était maquillée, soignée
Moi, j'étais tout serein et gai
Elle avait une robe à fleurs
Aux belles formes et couleurs
Devant cet appel au péché
J'suis dev'nu complètement piqué
Sous les branches d'un seringa (bis)
J'ai appris de la jeune fille
En parlant de fil en aiguille
Qu'elle n'était pas couturière
Mais diplômée, infirmière
Pour ne pas paraître bourrin
A défaut d'être médecin
Ambassadeur ou acrobate
J'ai dit que j'étais naturopathe
Sous les branches d'un seringa
Une dame blanche, un serein gars
Bien que totalement en osmose
L'amour, en nous, comme injecté
Il nous fallut plusieurs doses
Ne pouvant être immunisés
Depuis, je suis à son épaule
L'endroit le plus approprié
Quand la vague du désir nous frôle
Qu'il vient à récidiver
On se retrouve comme autrefois
Sous les branches du seringa
8 commentaires -
Par jeanluctaburet le 14 Mai 2021 à 10:53
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
Illustration de la puissance de la nature
avec la volonté de vivre de ce chardon
dans nos fraisiers...
Ecouter "La vérité de la Terre"
Avant d'y mettre les deux pieds devant
Plonges-y les deux mains dedans
Et retourne au profond mystère
De la terre nourricière
Avant financier, banquier, trader
Le labour est le vrai labeur
Nous sommes le fruit des éléments
De l'aube jusqu'à la nuit des temps
Déjà
Elle résonne en toi
Chaque jour, à chaque pas
Sens-la
Au bout de tes doigts
Et tu entendras
Avant d'y mettre les deux pieds devant
Plonges-y les deux mains dedans
Et retrouve les raisons premières
De la chaîne alimentaire
Quitte ce rôle de manager
Pour le geste auguste du semeur
Nous sommes là, portés par le vent
Et les rayons du soleil brûlant
Avant d'y mettre les deux pieds devant
Plonges-y les deux mains dedans
Retrouve le goût de la poussière
De notre existence passagère
A quoi bon l'argent comme valeur
Cette fausse monnaie du bonheur
Sans la pluie pour les fleurs des champs
Nous ne sommes que des indigents
Déjà
On la perçoit
Dans le tumulte et le fracas
Demain
Elle pourrait bien
Ne plus répondre à nos besoins
Avant d'y mettre les deux pieds devant
Plonges-y les deux mains dedans
15 commentaires -
Par jeanluctaburet le 18 Mars 2021 à 09:29
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2021
Sans transition... comme on le dit parfois entre deux infos...
Dérapage mal contrôlé
Dépêche non vérifiée
Dans les médias en stress
Elles germent et font florès
Embrouillamini, charabia
Bullshit, gloubi-boulga
Y'a de la casse dans le breaking
Faut débunker le débriefing
Défèque news
L'info au ras de la bouse
Les chaînes, les radios jalouses
Prennent la mouche, ont le blues
Des fake news
Quand la vérité se loose
Qu'elle prend des airs de barbouze
Pour le fun ou le flouze
Rumeur, légende urbaine
Emotion mise en scène
Le vrai n'est plus normal
Ecrit dans le journal
De l'image trafiquée
Aux théories frelatées
Mais après la distillation
On vire à la prohibition
Défèque news
L'info au ras de la bouse
Les chaînes, les radios jalouses
Prennent la mouche, ont le blues
Des fake news
Accrochées comme des ventouses
Les réseaux qui les épousent
A New-York, à Mulhouse
Défèque news
L'info au ras de la bouse
Les chaînes, les radios jalouses
Prennent la mouche, ont le blues
Des fake news
16 commentaires -
Par jeanluctaburet le 24 Février 2021 à 09:59
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
Le plus beau voyage
Il est dans l'amour
Les plus beaux messages
Viennent des troubadours
Nos émotions, nos évasions
Reposent sur le sable de quelques chansons
Le plus beau voyage
Il est dans l'amour
Le plus beau paysage
Est un regard d'amour
Le plus doux rivage
Une peau de velours
De la jeunesse aux lendemains
Surtout ne me laisse pas seul en chemin
Je serai ton île
Tu seras mes ailes
Je serai le fil
Toi, l'hirondelle
Un amour fragile
Nous sera fidèle
Partout, même les villes
Pour nous, seront belles
Le plus beau voyage
Il est dans l'amour
Malgré les virages
Malgré les détours
Nos mains se tiennent, alors le froid
L'orage même, rien ne nous atteindra
Le plus bel hommage
Est un doux discours
Des mots que l'on partage
Jour après jour
Et si les ondes ne changent pas
Nous aurons le monde, des murs et un toit
Refrain
3 commentaires -
Par jeanluctaburet le 24 Février 2021 à 09:58
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
Autre chant d'amour et du départ... réalisé, il y a quelques années, avec les moyens de l'époque... Issoudun, que je ne connais pas, doit être une jolie petite ville où il fait bon vivre... mais, c'était trop tentant...
Ecouter "Le dissident d'Issoudun"
C'était un dissident
Qui venait d'Issoudun
Qui gagnait en soudant
Sa vie et qui, soudain
Se dit que décidant
De faire dix sous d'un
Il irait au Soudan
Poursuivre son chemin
Au Soudan ou ailleurs
Peu importe le nom
Pourvu que ce soit ailleurs
Loin de ce trou bidon
Là où pendant des lustres
Pour presque pas un rond
Et un patron illustre
Il trimait comme un con
Le dissident d'Issoudun
Qui voulait faire dix sous d'un
Pour être original
Et le plus loin d'ici
C'est vers la capitale
Que glissait notre ami
Un futur idéal
Se présentait à lui
Et ce fier animal
Rêvait de voir Paris
Au sortir d'une ville
La sienne précisément
Il vit une jeune fille
Qui cherchait un passant
Il prit cette tendresse
Et son équipement
Pour aller à vitesse
Au hasard, simplement
Le dissident d'Issoudun
Qui voulait faire dix sous d'un
A voyager ensemble
Des liens sont apparus
Qui s'aime bien s'assemble
Comme de bien entendu
Des projets s'édifièrent
Quelque peu contrastant
La folie de naguère
Avait duré son temps
C'est ainsi que des fauves
Adoucis par l'amour
Transforment en guimauve
La colère d'un jour
Ils construisent leur cage
Dans un coin de ciel bleu
Au quatorzième étage
Des rêves plein les yeux
Le dissident d'Issoudun
Qui voulait faire dix sous d'un
Quand on est dissident
Et qu'on vient d'Issoudun
Il n'y a pas qu'en soudant
Qu'on puisse faire dix sous d'un
Soudeur ou décidant
On est tous dans le même bain
Puisque, finalement
On choisit son chemin
Le dissident d'Issoudun
Qui voulait faire dix sous d'un
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Par jeanluctaburet le 2 Février 2021 à 09:21
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM 2021
On l'attendait depuis longtemps dans les maisons
On la cherchait en s'essuyant sur le paillasson
On l'imitait sur les écrans de télévision
Mais c'était les images de la grande illusion
On l'habillait de confettis, de cotillons
On la rêvait à grand renfort de tire-bouchons
On la chenillait sur des airs d'accordéon
Mais elle durait ce que durent les lampions
On y croyait comme à la providence
On la frôlait par intermittence
Mais elle ne prenait pas le temps
De faire de l'instant, un bon moment
Elle scintillait dans tous les phares de l'horizon
On l'espérait comme une sainte apparition
Elle s'échappait du coeur de nos microsillons
Mais s'envolait bien vite, comme toutes les chansons
On l'attendait depuis longtemps dans les maisons
On la cherchait en s'essuyant sur le paillasson
C'était hier, oui mais ce soir faites attention
La joie de vivre, c'est pour de bon
La joie de vivre, c'est pour de bon
La joie de vivre, c'est pour de bon
8 commentaires
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