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"Nouvelle" chanson... fruit de ma collaboration avec Pascal...
Paroles : Jean-Luc Taburet
Musique, arrangement, enregistrement, mixage et interprète : Pascal Grondin Extrait de l’album " Varivé" PGV93 SACEM
On cherche un coin sur mesure
De la chlorophylle de l’azur
Un lieu pas surhabité
Construit tout près d’un rez-de-chaussée
De l’eau, du sable, de l’écume
Pour nous changer du bitume
Moins de pots, de cheminées
On voudrait vivre démasqués
Paraît qu’il y a de ces pays
Renseignez-nous, on vous en prie
Même si vous pensez malgré tout
Que c’est très loin, que c’est le Pérou
C’est par où le Pérou (bis)
Ça ou Katmandou
On ira n’importe où
Du haut de nos tours cathédrales
Mains tendues vers les étoiles
S’échappent des espoirs déçus
Qui nous retombent par dessus
Nous laisserons nos tourments
Ils blesseront d’autres passants
Nous porterons simplement
Nos dérisions, nos jeux d’enfants
Je crois que vous comprenez
Notre grand soif de liberté
Même si vous dites l’air amusé
Que pour Katmandou y’a qu’à demander
C’est par où le Pérou (bis)
Ça ou Katmandou
On ira n’importe où
C’est par où le Pérou
On veut y aller c’est tout
Alors expliquez-nous
C’est par où le Pérou
Nous brûlerons nos passeports
Qu’on nous oublie, nous croie morts
Et sans peur de représailles
Nous quitterons cette grisaille
Puisque vous semblez sceptiques
A nos rimes exotiques
Nous irons prier les dieux
Eux, savent bien ce qui est mieux
Nous donnerons, comme beaucoup
Nos âmes, notre or et nos bijoux
Mais dans le secret de la confession
Ils répondront à nos questions
C’est par où le Pérou (bis)
Ça ou Katmandou
On ira n’importe où
C’est par où le Pérou
On veut y aller surtout
Ne soyez pas jaloux
Venez donc avec nous
C’est par où le Pérou (bis)
Ça ou Katmandou
On ira n’importe où
C’est par où le Pérou
Ça ou Katmandou
Après tout, on s’en fout
C’est par où le Pérou
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Oui, le futur est bien le temps de l'espoir...
Paroles et musique: Jean-Luc Taburet SACEM
Basse et mixage : Bernard Leroux http://bernardlhermitte.eklablog.com/)
Il y a dans son prénom douillet
Quelque chose de prédestiné
Comme une caresse à venir
Il est un délicieux programme
La facétie d’un bout de femme
Et l’évidence d’un sourire
Et je le chante à pleine voix
Sur tous les tons, sur tous les toits
Elmira, ma préférée
Mon adorée
Elmira
Elmira, ma bien-aimée
Ma bien nommée
Elmira
Elle est mon espoir, mon demain
A la croisée de mon chemin
Où je l’attends pour devenir
Elle est un ange hors du commun
La fille d’un rêve divin
Mais qui commence à s’accomplir
Elle est présente dans ma voix
Dans tous les « tu », dans tous les « toi »
Avec elle, plus aucun dilemme
Elle est la clé, mon théorème
Car aussi vrai que moi je l’aime
Elle-même, m’aime
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Thème voisin, et dans le sillage de "Cadeau divin"... avec une expression différente ... L'espèce dont il est beaucoup question est un sous-ensemble du genre humain dont l'importance est variable selon l'appréciation de chacun... mais, puisqu'on est toujours le con de quelqu'un d'autre, il est préférable de s'y inclure, ce que je n'oublie pas de faire, prudemment, assumant ainsi, même si bien des choses sont faites à l'insu de mon plein gré..., ma part de responsabilité dans le sort réservé à nos "amis" les animaux... qui, au demeurant, sont aussi des terriens...
Une nouvelle fois, merci à Bernard, pour la basse et son aide au mixage http://bernardlhermitte.eklablog.com/)
" Non, je m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens ! "
(Coluche ... "Moi ça va")
On pourrait bientôt ne plus voir
Ni le zébu, ni le jaguar
Pour nos amis, les animaux
L’avenir n’est pas au plus beau
Il en resterait dans les zoos
A tourner derrière des barreaux
C’est tellement intéressant
Une pauvre bête loin de ses parents
De toutes les espèces
Je redoute l’extinction
Hormis, je le confesse
L’espèce des cons
Depuis les temps les plus antiques
On en a fait nos domestiques
Mais, dans ce rôle de deuxième classe
Ils n’auront même plus leur place
Ils sont pourtant depuis toujours
Nos compagnons de chasse à courre
Ils continueront leur devoir
Aux crochets de nos abattoirs
Bientôt le dernier des chameaux
Cherchera le dernier point d’eau
Sans parler de l’ours polaire
Qui se demande où est passée la glacière
Les tortues sont toutes en alerte
Se mettent à faire le gros dos
Et la plupart des souris vertes
Se voient déjà en escargots
J’avais eu la puce à l’oreille
En voyant beaucoup moins d’abeilles
J’avais attrapé le bourdon
Avec la fin des hannetons
Je crains même pour les soirs trop longs
Ne pouvoir compter les moutons
Il y a longtemps que ça limace
Que la disparition menace
Du premier chasseur à bifaces
A l’ingénieur chargé d’espaces
L’œuvre de destruction de l’homme
Est un bouquin en plusieurs tomes
Pour sauver qui reste à sauver
L’arche ne serait plus adaptée
Le mal est tellement avancé
Qu’il suffirait d’un canoë
De toutes les espèces
Je redoute l’extinction
Hormis, je le confesse
De toutes les espèces
Nous allons vers l’extinction
Je ne suis en l’espèce
Qu’un con parmi les cons
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet
SACEM 2017
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L'enregistrement de cette chanson a été réalisé il y a environ 25 ans par mon ami Patrick Cany. Les moyens techniques (magnétophone à bande 8 pistes, boite à rythmes, synthé) n'étaient pas ce dont on peut disposer facilement aujourd'hui, mais je trouve que les idées et les couleurs de son arrangement (avec, notamment, les guitares et la basse jouées ) restituent bien cet appel du large que le texte veut exprimer...
Salut à toi, Patrick !
Paroles, musique, guitare 1ère partie : Jean-Luc Taburet
Arrangement, enregistrement, guitare, basse : Patrick Cany
SACEM
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Je pose le pied sur la terre
Et j’écrase des milliers de vies
Je cueille quelques primevères
J’arrache mauvaises herbes et orties
Sur la vitre de mon pare-brise
Quantités de destins se brisent
Et sous mes roues, le hérisson
Va rendre gorge et ses poumons
Je n’y peux rien si je suis cruel
La nature m’a fait criminel
Peut-on parler de cadeau divin
Etre né tueur par négligence ou par besoin
Dans mon jardin, dans mon verger
Il me faut encore massacrer
J’occis toute forme de vermine
Je pulvérise, j’extermine
Les pucerons sur mes rosiers
Fourmis, cafards ou araignées
Quand je traite à l’insecticide
C’est un carnage, un génocide
Pour garnir le fond de mon assiette
Accompagner mes coquillettes
Il faut bien que quelques abats
Viennent mettre leurs pieds dans mes plats
Crevettes, homards ébouillantés
Veaux, vaches, cochons menu hachés
Les petites bêtes se bousculent
Pour finir sous mes mandibules
Je pose le pied sur la terre
Et j’écrase des milliers de vies
Paroles et musique: Jean-Luc Taburet
SACEM
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Je t’ai rencontré sur un tee shirt
Qu’on porte comme pendant un flirt
Près du rouge, du bleu et du blanc
Il y avait aussi un slogan
Beaucoup te connaissaient déjà
Et ils croyaient tellement en toi
Que tu entrerais dans le temps
En devenant leur président
Ils buvaient alors tes paroles
Comme leurs 4X4 boivent du pétrole
Tu apportais enfin l’espoir
De changer le cours de l’histoire
Hey, Mister Barack Obama
Tu n’es pas né en Oklahoma
Non, mais tu es de tous les états
Comme les enfants de Mandela
Hey, Mister Barack Obama
T’as pas grandi en Alabama
Elle est au-dessus et au-delà
Ton Amérique Africa
Tu as déclaré que les conflits
Ne seraient pas le cœur de tes soucis
Que le premier des droits de l’homme
Est de vivre en paix comme à Stockholm
Tu voyais la sécurité
Pas comme des armes en liberté
Trouvant plus fondamental
De faire passer des lois sociales
Les femmes et les minorités
Pour un moment vont regretter
Celui qui les représentait
Tolérance made in USA
Hey, Mister Barack Obama
Aujourd’hui c’est pas trop la joie
Ne pouvant continuer avec toi
Ils n’avaient pas vraiment le choix
Hey, Mister Barack Obama
T’as pas prêché dans le Nevada
Le désert ne s’étendra pas
L’herbe semée refleurira
Hey, Mister Barack Obama
Tu n’es pas né en Oklahoma
Non, mais tu es de tous les états
Comme les enfants de Mandela
Comme les enfants de Mandela
Mister Barack Obama
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet
SACEM 2017
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Certaines chansons sont des collaborations avec des amis musiciens. Celle que je vous présente a été coécrite avec Pascal Grondin, musicien réunionnais rencontré au début des années 90. Avec, et grâce à lui, j’ai découvert toute une culture musicale (mais pas seulement…), le maloya, le séga et un patrimoine de chansons traditionnelles. Ayant, avec difficulté et beaucoup d’entrainement, réussi à assimiler ces rythmiques très particulières, je l’ai accompagné à plusieurs reprises lors de spectacles dans ce répertoire typique. Pascal, auteur, compositeur, interprète a enregistré, à cette époque, un album de ses propres chansons, essentiellement avec des textes en créole et quatre textes en français écrits par le z’oreille que je suis… cela donne ce mélange où il est question de bocage, d’hiver (mais surtout d’été…) sur une musique ensoleillée et chaloupée …
Paroles : Jean-Luc Taburet
Musique, arrangement, enregistrement, mixage et interprète : Pascal Grondin Extrait de l’album " Varivé" PGV93 SACEM
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Un côté "Amour maison" avec une petite touche supplémentaire apportée par les 3X8 ... une de ces merveilleuses inventions qui rendent la vie tellement plus belle...
Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement : Bernard Leroux
Piano : Christian Perrot
Chœurs Louise
Midi, tout le monde est dehors
Pour les coups et les efforts
Parfois, je dors encore
Midi, j’entends des bruits de portes
C’est de l’air que tu rapportes
Et la maison respire mieux
Midi, midi, tout est blanc et tout est clair
Pas une ombre de travers
Ne se glisse malgré soi
Midi, midi et la foule qui s’agite
On court, on mange à la va-vite
On revient dans un instant
Midi, tu rentres de quelque part
On se croise par hasard
On s’embrasse du regard
Midi, comme le nom d’un accent
Qu’ensemble, on va retrouvant
Juste un petit mois par an
Midi, le rythme que tu installes
M’invite à la vie normale
A oublier mes insomnies
Midi, l’heure devient redoutable
Et le jour moins présentable
J’ai travaillé toute la nuit
Paroles et musique: Jean-Luc Taburet
SACEM
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Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement : Bernard Leroux
Piano : Christian Perrot
Chœurs Louise Taburet
Même s’il y a peu d’endroits
Où il fait bon chez soi
Et vraiment peu de chances
Pour échapper à la démence
Même s’il y a peu de villes
A ne pas être sur le grill
Trop de remue-ménage
Dans la mémoire des paysages
Je suis collé à la Terre
Comme un coléoptère
Malgré les grains, malgré les pierres
J’y tiens comme on adhère
Même s’il y a trop de feux
Aux quatre coins des cieux
Un chemin si minime
Du terrain vague, au champ de mines
Beaucoup de maladies
Dans les cœurs, les esprits
Des amours trop fugaces
De grands discours qui les remplacent
Je suis collé à la Terre
Comme un coléoptère
Malgré les grains, malgré les pierres
J’y tiens comme on adhère
Terre, mon élément Terre
Mon luna-park, mon éphémère
Mon attraction dans l’univers
Tu es mon amie sphère
Serait-ce toi toupie
Qui donne le tournis
Je vois rougir, naïve
La peau de tes joues rotatives
Pour que ça tourne rond
Et dans tous les rayons
Pour une vie plus drôle
Apporte aussi tes coups des pôles
Collé à la Terre
Comme un coléoptère
Malgré les grains, malgré les pierres
J’y tiens comme on adhère
Terre, mon élément Terre
Mon luna-park, mon éphémère
Mon attraction dans l’univers
Tu es mon amie sphère
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet
SACEM 2017
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Peut-être moins poétique, cette chanson, à laquelle j'ai surtout voulu donner un contenu philosophique... avec, également, des références sociologiques et anatomiques (à un moment, il y a tête contre tête...)
Merci à Bernard (http://bernardlhermitte.eklablog.com/) pour sa participation à la basse.
Le samedi soir
Sur ma mobylette
J’allais plein d’espoir
Vers des lieux de fête
Pour y rencontrer
Le genre féminin
Et une beauté
A qui je plairais bien
Dans l’obscurité
Au pied de l’orchestre
Y’ avait des OK
Y’ avait des peut-être
Tête contre tête
Je tentais ma chance
Continuant, tout bête
L’éternelle danse
On fait les kékés avec les nanas
Et on fait joujou avec les nénés
Des areuh areuh avec les bébés
On fait agaga quand on est pépé
C’est comme ça la vie
Quelque temps plus tard
Un autre samedi
Devant l’auditoire
Des parents et amis
Pour bien convoler
On a apposé
Nos deux noms mêlés
Sur un bout de papier
Alors c’est parti
Pour les années folles
Maison à crédit
Trajets pour l’école
Sans perdre de vue
Ces tendres visages
De belles inconnues
Toujours de passage
Comme la saison
Dite des amours
Elle dure environ
Quasiment toujours
Dans cette maison
Où je déambule
J’ai vu des jupons
Pas trop ridicules
Aux activités
De chaque semaine
J’ai bien repéré
Deux ou trois Madeleine
De jolis minois
Pouvant, sauf erreur
Donner de la joie
Et même du bonheur
Paroles et musique: Jean-Luc Taburet
SACEM 2017
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