• Bernard a intégré dans son arrangement l'enregistrement du public à la fin de cette chanson lors de notre concert au théâtre de L'Ecluse au Mans en septembre 2014 (photo avatar)

     

    Ecouter "Labyrinthe"

     

    Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement, mixage: Bernard Leroux

    Piano: Christian Perrot

     

    Labyrinthe, où je m’éreinte

    Où est la sortie de secours

    Je suis un raisin de Corinthe

    Avec de la mie tout autour

     

     Dans le fond, je fais galerie

    Souvent le doute m’envahit

    J’ai beau creuser dans tous les sens

    Ça sent le charbon, pas l’essence

     

    Comme un hibou, sur mes genoux

    Je vois des cailloux qui me font coucou

    M’entraînent-ils vers la lueur

    Ou vers un vilain gros mangeur 

     

    Ici, pour joindre les deux bouts

    Il faut percer, faire son trou

      Quand tu te plantes, vite on t’enterre

    Et tu te retrouves nu comme un ver

     

    Dans ce dédale souterrain

    Je joue des pieds comme des mains

    Mettant de profondes paroles

    Sur des mélodies de sous-sol

     

    Un jour ou l’autre, je m’en sortirai

    Grâce à un fil que je suivrai

    Tissé par les mains d’une belle

    Qui aura entendu mon appel

     

    Et je partirai avec elle

    Loin de cet infâme tunnel

    Oubliant petit à petit

    Comment je faisais galerie

     

    Labyrinthe, où je m’éreinte

    Où est la sortie de secours

    Je suis un raisin de Corinthe

    Oui mais, avec des amis tout autour

     

    Paroles et musique: Jean-Luc Taburet

    SACEM


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    Ecouter "Assurbanipal"

     

    Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement : Bernard Leroux

    Piano : Christian Perrot

    Chœurs Louise Taburet

     

     

    Ecouter "Assurbanipal"

     

     Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement : Christian Perrot

     

     

    Quand Assurbanipal

    Et son pote Hannibal

    Arrivaient dans un bal

    Ça finissait très mal

     

    Quand une bande de romains

    Sortaient entre copains

    Ils te parlaient latin

    Avec des "I" sous les poings

     

    C’est comme ça bonnes gens

    Depuis la nuit des temps

     

    Ça a toujours existé

    Les bagarres de quartiers

    Pour des rivalités

    Querelles entre cités

     

    Depuis toujours dans les bourgs

    On se tire la bourre

    Dans la moindre savane

    On cherche la chicane

     

    Quand un groupe de vandales

    Se pointaient à cheval

    Pour donner des mandales

    Y’avait moins de nez pâles

     

    Et quand des Ostrogoths

    Pour se faire les crocs

    Allongeaient les calottes

    Elles volaient les quenottes

     

    C’est comme ça bonnes gens

    Depuis la nuit des temps

     

     Entre cousins germains

    Pas toujours bons voisins

    Après un tour de Rhin

    On en venait aux mains

     

    Quand le grand chef viking

    Mettait le drakkar au parking

    Pour monter sur le ring

    C’était pas Luther King

     

    C’est comme ça bonnes gens

    Depuis la nuit des temps

     

    Quand Assurbanipal

    Et son pote Hannibal

    Arrivaient dans un bal

     Ça finissait très mal

     

    Paroles et musique: Jean-Luc Taburet

    SACEM


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    Ecouter "Du fond de l'eau"

     

    Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement : Bernard Leroux

    Piano : Christian Perrot

    Chœurs Louise Taburet

     

     Chaque année à la même époque

    Je te vois pas débarquer

    Des gens barrés, un peu sinoques

    Qui ne pensent qu’à se faire bronzer

     

    Ils se laissent aller au dessus de ma porte

    A jouer les plaisanciers

    Même si à mes yeux ils se comportent

    Comme un vrai raz de marée

     

    Je me surprends à les observer

    Bien calé sur ma pierre

    Tous ces lourdauds emmaillotés

    Qui se prennent pour des corsaires

     

    Du fond de l’eau (bis)

    Je regarde passer les bateaux

    Du fond de l’eau (bis)

    Je regarde aussi les pédalos

     

     Ils t’amènent tout un matériel

    Des tubas et des palmes

    Ils cherchent qu’à te mettre à la gamelle

    Les eaux ne sont plus calmes

     

    La plupart n’y connaissant rien

    Aux choses de la mer

    Alors ils remontent sur leurs zinzins

                                                        Sans aucun de mes frères

     

    Je me pose et je me détends

    A nouveau sur ma pierre

    Regardant partir mécontents

    Ces pêcheurs en galère

     

    Du fond de l’eau (bis)

    Je regarde passer les bateaux

    Au fond de l’eau (bis)

    Je risque moins de finir en mayo

     

     Je veux pas non plus en grande surface

    Me retrouver dans la glace

    Et encore moins en barbecue

    Au camping de chez nous

     

    Alors je me planque aux abysses

    Je retourne à mon ban

    Admirer le ballet des hélices

    Et tout le chambardement

     

    Le reste du temps avec les pros

    Je me sens moins menacé

    Ils vont plus loin faire leur boulot

    Que tous ces vacanciers

     

    Paroles et musique: Jean-Luc Taburet

    SACEM


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    Ecouter "Plus il y aura"

     

    Paroles: Jean-Luc Taburet

    Musique: Dominique Plot

    Arrangement, enregistrement, mixage: Bernard Leroux

    Choeurs: Louise Taburet

     

    A contre courant des idées

    Contre lesquelles on vient buter

    Je suis pour un seul pays, un seul royaume

     

    A l’opposé de ceux qui pensent

    Que partager est une offense

    A la volonté du plus fort

     

    Je balance mon dernier cri

    Pas criminel, pas chrysanthème

     

     Plus il y aura de misère

    Plus il y aura d’ennemis

    Plus il y aura de frontières

    Plus il y aura de fusils

     

    La seule croix, la seule bannière

    Qu’on puisse défendre aujourd’hui

    C’est une carte et des rivières

    Pour toutes lignes de vie

     

     A notre grande table ronde

    Les ventres affamés abondent

    Attendant le second service

     

    A force de la noyauter

    A force de la fissurer

    Elle finira bien par tomber

     

    Aussi pour vaincre le présage

    Je réitère ce passage

     

    SACEM


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    Ecouter "Sexagénaire"

     

    Sexagénaire

    Je sais ce que ça génère

    Douleurs dans les lombaires

    Fragilité au niveau des molaires

     

    La soixantaine

    Je sais ce que ça entraîne

    Des gros nœuds dans les veines

    Hypertrophie de l’abdomen

     

    Mais, je ne suis pas inerte

    Je continue la découverte

    Je prends la vie par les bons plans

    Et j’en profite avant que ce soit cent ans

     

    Sexagénaire

    Je sais ce que ça génère

    Bouchons dans les artères

    Et du vide au niveau capillaire

     

    La soixantaine

    Je sais ce que ça entraîne

    Des bobos à la chaîne

    Pas que des petits boutons ou des migraines

     

    J’ai déclenché l’état d’urgence

    Le temps n’est plus qu’une évidence

    Je prends tout le bon maintenant

    Et j’en profite avant que ce soit cent ans

     

    Sexagénaire

    Je sais ce que ça génère

    Beaucoup de savoir faire

    Oui mais bien peu de partenaires

     

    La soixantaine

    Je sais ce que ça entraîne

    La confiance dans les bas de laine

    Une canne, peut-être, mais en ébène

     

    J’ai mis le cafard en vacances

    J’ai congédié, banni la patience

    Je mords le fruit à pleines dents

    Et j’en profite avant que ce soit cent ans

     

    Sexagénaire

    Avant que ça ne dégénère

    Sans trop regarder en arrière

    J’en fais mon œuvre et mon affaire

     

    La soixantaine

    Avant qu’elle ne m’entraîne

    Même si je dois en perdre haleine

    Je ne la mettrai pas en quarantaine

     

    Sexagénaire

     Je sais ce que ça génère

     

    Paroles et musique: Jean-Luc Taburet

    SACEM


    8 commentaires
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    Ecouter "Squatters"

     

    Arrangement, instruments, chœurs, enregistrement et mixage : Pascal Grondin, Dominique Plot

     Accordéon : Jean-Louis Lagerie

     

    On pourrait croire, sans le journal

    Que l’homme n’est plus un animal

    Mais, hélas, sur l’intelligence

    La force a toujours de l’avance

     

    Sur cette infime tête d’épingle

    Règne encore la loi de la jungle

    Si tu veux ta part du gâteau

    Il faut te la tailler au couteau

     

    Chaque génération rivale

    Voit l’horizon comme idéal

    En oubliant cette misère

    Cette absurdité de première

      

    On squatte le monde, on squatte la vie

    Sans même savoir qui nous a permis

    Un beau matin de nous installer ici

    Pour nous aimer, nous détester aussi

     

    On fait sa ronde, on fait sa vie

    On est tellement qu’on s’fait pas que des amis

    Il faut se battre pour y arriver ici

    Du moins c’est ce qu’on nous dit

     

    Cro-magnon, Neandertal

    Maxillaire, occipital

    Notre existence a de beaux restes

    Qu’on se taise ou qu’on manifeste

     

    Si le travail occidental

    Se porte de plus en plus mal

    C'est la faute à ces malhonnêtes

    Tous ces envieux, ces trouble-fête

     

    Chacun fait ce qu’il peut, pour être heureux

    Dans son hameau, dans sa banlieue

    Mais restant toujours bien en phase

     Avec cette donnée de base

     

    Paroles et musique: Jean-Luc Taburet

    SACEM


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